René Spalinger

Musicien, chef d’orchestre et conférencier

Frank Martin (1)

C’est à l’âge de 50 ans que Frank Martin, natif de Genève mais vivant en Hollande après la Seconde Guerre mondiale, connait une notoriété internationale. L’oratorio profane Le Vin herbé, nouvelle version du roman de Tristan et Iseut, Golgotha, une passion inspirée de Rembrandt, ou encore Monologues de Jedermann pour baryton et piano/orchestre d’après Hugo von Hofmannsthal et nombre d’œuvres instrumentales apparaissent alors à l’affiche des concerts des grands centres musicaux d’Europe et d’Amérique. Passé le temps du soutien indéfectible d’Ernest Ansermet, de Victor Desarzens, de Paul Sacher, c’est à l’étranger que le nom de Frank Martin rayonne. La recherche d’une vérité que seule la musique exprime est le chemin de toute sa vie, en grande partie vécue dans la solitude, comme il l’exprime à son ami le compositeur Bernard Reichel.

Cette page est tirée du site de l’UNAB.