Professeur à l’Université de Bâle

Introduction à la littérature romande – de Ramuz à Corinna Bille (3e partie)

La littérature romande est une invention récente. Calvin ou Rousseau ne sont pas des auteurs romands. Il a fallu la création de l’État fédéral en 1848 pour que la nécessité d’une littérature nationale se fasse sentir. Amiel, par exemple, l’a appelée de ses vœux. Un des premiers qui l’a exprimée est évidemment Charles-Ferdinand Ramuz qui, après des années parisiennes, a pris le parti de revenir au pays pour y rester jusqu’à sa mort en 1947. Il fonde, en 1914, les Cahiers vaudois, dont le premier numéro contient sa nouvelle profession de foi Raison d’être. Désormais, ses romans – La grande peur dans la montagne, Derborence – ont pour cadre son pays natal. Ramuz est vite devenu la figure tutélaire des lettres romandes, pour ou contre laquelle tous ceux qui lui ont succédé se sentirent obligés de se définir : Guy de Pourtalès, Monique Saint-Hélier, Maurice Chappaz, Georges Borgeaud, Nicolas Bouvier, Jacques Chessex, Corinna Bille.

Loin de vouloir esquisser un panorama d’ensemble de la littérature romande, ce séminaire voudrait plutôt inviter à la relecture de quelques textes choisis.

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Papillon: Papillon Kopp

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