Soit deux amis célibataires :Algernon et Jack. Le premier est fauché mais appartient à la bonne société ; l’autre touche des rentes substantielles mais n’a « pour toute famille » qu’« un terminus de gare ». Jack est amoureux de Gwendoline, cousine d’Algernon ; Algernon, lui, en pince pour Cecily, la pupille de Jack, au grand dam de ce dernier qui la cachait à la campagne. Lady Bracknell, tante d’Algy et mère de Gwendoline, s’oppose à l’union de sa fille « avec un vestiaire », Jack ayant été trouvé dans un sac de voyage à une consigne de gare. Voilà pour les amours contrariées. Ajoutez à cela une gouvernante bigote, un révérend opportuniste très onctueux, un majordome qui déteste les couples mariés et un autre que même les câlins collectifs ne sauraient perturber et vous obtenez une comédie déjantée au charme décalé.